Avant Propos,
Ce site étant à l'heure actuelle en construction, je n'ai pas eu encore le temps de faire une biographie personnelle de Jeff Buckley. Donc pour pouvoir tout de même intégrer une biographie à ce site, je suis allé prendre la biographie présente sur le site francais de © Copyrights, Sony Music. Vous pouvez trouver à la fin de la biographie un lien vers l'origine de ce document chez © Copyrights, Sony Music.

Jeff Buckley est né en Californie, dans le compté d'Orange, en 1966 et est mort noyé, lors d'un tragique accident à Memphis, le 29 mai 1997... Sorti de l'ombre grace à certains clubs avant-gardistes de New York, Buckley s'est immédiatement imposer comme l'un des artistes les plus remarquables de sa génération, acclamé et loué aussi bien par les foules que par les critiques ou par ses pairs musiciens. Son premier enregistrement commercialisé, l'EP "Live At Sin-é", est sorti en en décembre 1993 sous le label Columbia Records. Cet EP capturait l'intensité de Buckley en concert, doué de sa voix et accompagné de sa guitare éléctrique, dans un club intimiste d'East Village à New York, le quartier où il allait plus tard s'installer. Avant même la sortie de cet EP, à l'automne 1993, Buckley était déjà entré en studio aux côtés de Mick Grondahl (basse), Matt Johnson (batterie) et du producteur Andy Wallace. Il allait enregistrer sept titres originaux (dont "Grace," "Last Goodbye," et "So Real") et trois reprises (parmi elles, "Hallelujah" de Leonard Cohen et "Corpus Christi Carol" de Benjamin Britten), extraits de son premier album : "Grace". Le guitariste Michael Tighe, qui a co-écrit et joué sur "So Real", a rejoint l'équipe de Buckley peu après en tant que membre permanent.

Au début de l'année 1994, peu de temps après la sortie de "Live At Sin-é", Jeff Buckley fit une tournée solo dans les clubs, les bars et les cafés en Amerique du Nord du 15 janvier au 5 mars. Il se produisit également en Europe entre le 11 et le 22 mars. Après avoir repété un mois entre avril et mai 1994, le "Peyote Radio Theatre Tour" de Jeff Buckley l'emmenait, lui et son groupe, à nouveau sur la route du 2 juin au 15 août. Son album sublimement intitulé "Grace" est sorti aux Etats-Unis le 23 août 1994, le jour même où Buckley et son groupe démarrait leur tournée européenne à Dublin, en Irlande ; la tournée européenne de 1994 se poursuivit jusqu'au 22 septembre, tout juste suivie d'une performance mémorable de Buckley et son Ensemble pour la CMJ Convention au Supper Club de New York, le 24 septembre. Infatigable, le groupe allait encore une fois tourner dans les clubs américains pendant tout l'automne, du 19 octobre au 18 décembre.

Pour la Saint Sylvestre 1994/95, Buckley retourna au Sin-é pour un concert en solo ; le jour de l'an, il lut un poême qu'il avait écrit à l'occasion du St. Mark's Church Marathon Poetry Reading (concours annuel de lecture de poésies à l'église St. Mark de New York). Deux semaines plus tard, lui et son band étaient de retour au Royaume-Uni pour une série de concerts à Dublin, Bristol et Londres avant de se produire au Japon, en France, Allemagne, Italie, Hollande, Belgique et, encore, au Royaume-Uni entre le 29 janvier et le 5 mai. Le 13 avril 1995, on annonça que l'album "Grace" de Jeff Buckley avait remporté le prestigieux "Grand Prix International Du Disque -- Academie Charles CROS -- 1995" ; un prix attribué par un jury de producteurs, journalistes, par le Ministre français de la Culture ainsi que par les professionnels de l'industrie musicale. Auparavant, Edith Piaf, Jacques Brel, Yves Montand, Georges Brassens, Bruce Springsteen, Leonard Cohen, Bob Dylan, Joan Baez et Joni Mitchell, entre autres légendes de la Musique, avaient également remporté cette récompense. L'album "Grace" fut, d'autre part, certifié "Disque d'Or" en France.

Entre le 5 mars et le 20 avril, Buckley et son groupe répétait leur tournée américaine du printemps 95 (22 avril-2 juin). De juin à août, Jeff revint se produire au Royaume-Uni, en France, au Danemark, en Belgique, Allemagne, Hollande, Italie et en Suisse. Puis, le groupe de musiciens se dirigea vers le Sud pour six dates en Australie entre le 28 août et le 6 septembre 1995. En novembre, à la surprise générale, Buckley donna deux concerts solo non-annoncés au Sin-é. Il se produisit au show de la WXRX "Idiot's Delight" le 17 Décembre et célébra le Nouvel An 1995/96 en jouant au Mercury Loung et au Sin-é, à New York.

Jeff Buckley et son ensemble retourna en Australie, où l'album "Grace" obtint un "Disque d'Or" pendant leur "Hard Luck Tour" qui se tint du 9 février au 1er mars 1996. Après le dernier show en Australie, le batteur Matt Johnson se sépara du groupe. L'album posthume "Jeff Buckley-Mystery White Boy" rassemble les moments les plus forts des tournées de Jeff entre 1995 et 1996. Cette sortie correspond aussi à celle de la vidéo/DVD du concert de Jeff Buckley au Cabaret Metro de Chicago le 13 mai 1995 (dans son intégralité).

En mai 96, pour quatre dates, Jeff accompagnait à la batterie (!!!) le groupe Mind Science of the Mind, un des projets de l'ami de Buckley Nathan Larson, membre du groupe Shudder To Think. En septembre 96, Buckley donna à nouveau un concert surprise dans son club favori, le Sin-é. Décembre 1996 fut synoyme de "phantom solo tour" pour Jeff Buckley. Le "Phantom solo Tour" est un série de concerts solo surprises, bénéficiant d'aucune promotion et joués avec l'aide de certains "alliés" tels que : the Crackrobats, Possessed By Elves, Father Demo, Smackrobiotic, the Halfspeeds, Crit Club, Topless America, Martha & the Nicotines et le Puppet Show Julio.

9 février 1997, Jeff Buckley présente son nouveau batteur, Parker Kindred, lors d'un show à la Arlene's Grossery dans le quartier Lower East Side de New York. Il fit également deux concerts solo "officiels" à New York pendant les premiers mois de 1997: un au Daydream Cafe (avec Mick Grondahl et Michael Tighe en "special guests") et un le 4 février pour le 10è anniversaire de la Knitting Factory. Buckley et son groupe retournèrent en studio -- avec Tom Verlaine comme producteur -- pendant l'été/automne 1996 et au début de l'hiver 1997 à New York et en février 1997 à Memphis. A la suite de ses sessions d'enregistrement, Jeff pria son groupe de retourner à New York - entre mars et avril 1997 - pendant qu'il resta à Memphis pour peaufiner le travail en cours et enregistrant quatre nouvelles démos qu'il montrerait plus tard à ses musiciens. Certaines de ces chansons étaient des retouches des chansons enregistrées auparavant avec Tom Verlaine, d'autres étaient de toutes nouvelles compositions et d'autres étaient d'originales et surprenantes reprises. Les 12 et 13 février, au club Barrister de Memphis, les nouvelles chansons de Buckley furent jouées pour la toute première fois ! A partir du 31 mars, Jeff décida de se produire tous les lundis soirs au Barrister's et de jouer ses nouvelles compositions. Son dernier show fut le lundi 26 mai 1997... La nuit où Buckley mourrut, il avait l'intention d'aller retrouver son groupe pour amorcer 3 semaines de repétitions pour "My sweetheart, the drunk" ; le producteur Andy Wallace, déjà présent sur "Grace", devait les rejoindre à Memphis fin juin pour l'enregistrement de leur nouvel album.

En plus des enregistrements sur le label Columbia Records, "Live At Sin-é" et "Grace", Jeff Buckley est présent en tant qu'invité sur plusieurs disques. On peut l'entendre chanter "Jolly Street", un titre de "in Love", l'album de 1994 des Jazz Passengers. Il préta sa voix (parmi les choeurs tenor) sur "Taipan" et "D. Popylepis", deux titres du "Cobra Live At The Knitting Factory" (1995) de John Zorn. Sur "Admiral Charcoal's Song" de Rebecca Moore, Buckley joue de la basse éléctrique à six cordes sur les titres "If You Please Me", "Outdoor Elevator" et "Needle Men" (sur lequel il joue aussi de la batterie). Il joue de la guitare et chante les choeurs sur "Faith Salons" de Brenda Kahn, un titre-clé de son album "Destination Anywhere" (1996). Le fabuleux album "Gone Again" de Patti Smith comporte des choeurs de Jeff Buckley sur "Beneath the Southern Cross" et "Fireflies". Sur "kicks joy darkness", une compilation en hommage au poète Jack Kerouac, Jeff Buckley est présent avec la choriste Inger Lorre sur le titre "Angel Mine" ; Jeff joue de la guitare, du saxo, du sitar (et parle à la fin du poême) sur ce titre. On peut entendre la voix de Buckley lisant "Ulallume - Une ballade", le poême d'Edgar Allan Poe ; sur "Closed On Account Of Rabies" (Poêmes & Histoires d'Edgar Allan Poe) distribué par Mouth Almighty/Mercury Records. Sur la Bande Originale de "First Love, First Rites", il joue également avec ses amis du groupe "Shudder To Think". Enfin, Jeff interviewa Nusrat Fateh Ali Khan - le chanteur Qawwali le plus célèbre du monde (la musique des Sufis) - pour Interview Magazine en janvier 1996 et écrivit une note dans le livret de l'album "The Supreme Collection" de Nusrat, sorti en août 1997 (Mercator/Caroline records).

Le 10 mai 2000, Columbia Records sort "Jeff Buckley - Mystery White Boy", l'album de ses meilleures performances live. Après la sortie de "Grace" le 23 août 1994, Jeff et son groupe passèrent le plus grand de leur temps sur la route, entre 1994 et 1996, jouant aux quatre coins du globe lors des Unknown Tour, Mystery White Boy Tour et Hard Luck Tour. "Jeff Buckley-Mystery White Boy" rassemble pour la toute première fois les meilleurs moments de ces shows. Produit par Mary Guibert (la mère de Jeff) et Michael Tighe (guitariste sur l'album "Grace" et pour les tournées internationales de Jeff), "Jeff Buckley-Mystery White Boy" nous fournit une sélection evocante et representative du meilleur du répertoire de Jeff Buckley : des titres inédits de Buckley, des interpretations live électrifiantes des chansons extraites de "Grace" et des choix obscures de merveilleuses reprises, comme Jeff Buckley savait si bien le faire.

D'après Mary (la mère de Jeff), les titres de "Jeff Buckley-Mystery White Boy" sont "les performances qui représentent le mieux les moments les plus transcendants de chacun de ses concerts et que nous pensons être d'une qualité extraordinaire, d'une catégorie musicale supérieure."

"La séléction des shows nous parraissait évidente pour ce disque," ajoute Michael Tighe, "et dans certains cas, la performance de Jeff était si suprême et imprévisible que nous savions qu'il était impératif de la faire (re)partager avec le public."


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